L’année
2016 est sans conteste l’année des surprises. Après le Brexit, voici Donald
Trump. Un raz-de-marée politique pour les États-Unis, l'Amérique et le monde.
Mais un « bon » raz-de-marée. Une gifle monumentale dans la figure de
l’establishment politico-culturel, du politiquement correct en tout genre (en
tous genres), et de l’hydre médiatique. La fin d’un monde. Mais une
« bonne » fin du monde, pas comme celle de 1789, de 1914 ou de 1968.
L’accélération de la fin de ce monde postmoderne qui finira bien par sombrer
corps et biens dans l’océan de l’oubli. La fin de cette époque purulente qui a
voulu rayer de la carte les vestiges de la civilisation chrétienne. La fin de
cette caste de cacochymes moisis dont on ne conservera aucune relique dans le
formol de peur d’horrifier les générations futures.
Ah
oui, « l’effet Trump » comme on peut l’appeler fait mal.
Il
fait mal à cette génération suicidaire qui a tenu les commandes des nations
depuis plus de quatre décennies. Ceux-là même qui étaient les chantres
imperturbables de la démocratie sous toutes ses formes ont même fini par avouer
qu’il était temps de mettre un frein à cette même démocratie, spécialement lorsque
le demos a décidé de jeter un gant à
la figure des démagogues. Ils ne sont plus à une contradiction près ces
spécimens décadents d’une « race » politique dont on ne regrettera
pas la disparition définitive, ces derniers héritiers d'un système dont
personne ne veut plus.
L’effet
Trump a fait mal aux diseurs de bonne aventure, ces fabricants de sondages qui
font la pluie et le beau temps dans leur boule de cristal du politiquement
correct, ces journalistes orgueilleux au verbe mou et à la parole acide, ces
trafiquants de l’information qui se sont fait les empereurs de la
désinformation, ces prétendus philosophes de la pensée qui tourne en rond. Quel
camouflet sans précédent !
L’effet
Trump a fait mal à ce lobbying forcené qui tient dans ses griffes, depuis trop
d’années, les libertés fondamentales, en imposant le diktat d’une pensée et
d’un comportement uniques aux honnêtes citoyens. Les lobbies, ces groupuscules
décadents et ennuyeux qui brassent les millions que l’establishment et ses
financiers de l’ombre leur offrent généreusement, la crise aidant bien
évidemment. Cet acharnement thérapeutique ne nous étonne pas d'ailleurs puisqu’il
procède de ces Dr. Frankenstein de la pensée, des tueurs d'enfants à ceux qui «
font genre » !
La
fin d’un monde, oui, parce que la fin d’un système, d’une idéologie, allons-y
franco la fin d’un totalitarisme parce que cette décharge idéologique est
un marais dangereux, toxique, mortifère. L’élection de Donald Trump en la
claire illustration de ce refus du totalitarisme, de ce retour aux vraies
libertés.
C’est
d’abord l’illustration du revirement des peuples, des peuples devenus
allergiques au mensonge des politiciens, aux prestidigitations des médias et
aux gesticulations indécentes des lobbies. Des peuples qui se sont réveillés
d’une longue et pénible léthargie où ils étaient paralysés malgré les sonnettes
d’alarmes tirées depuis bien longtemps par ces courageux hérauts de la vraie
liberté, qu’on a fait passer pour des fous à lier ou des extrémistes à abattre.
Des peuples qui ont compris que la réalité l’emportait sur l’idée, que la vie
humaine valait d’être vécue et non cette vie artificielle, cette vie sous vide,
imbibée de colorants et de conservateurs, qu’on peut prendre ou donner quand
cela nous chante. Des peuples qui ont osé penser librement en sortant des schémas
prédéfinis du prêt-à-penser, en déconstruisant les stéréotypes d’une idéologie
globalisée.
Hillary, fais-moi peur ! |
Cette
victoire sonne aussi le glas du conventionnalisme politique et culturel qui
s’était cru jusqu’alors intouchable, insubmersible. Les grands « moralistes »
post-soixante-huitards n’ont pas été écoutés, les féroces défenseurs du
multiculturalisme ont été mis en cage, les oreilles se sont bouchées pour ne
plus entendre les sirènes des « valeurs républicaines » (vous savez
ce pseudo-médicament miracle qui donne la nausée !). Bref, Hillary Clinton,
incarnation de ce conventionnalisme inattaquable, dragon hystérique caché sous
les quelques charmes qui ont survécu à son passé de « First Lady », a
vu le miroir se briser devant elle. Le sortilège de son idéologie a été
conjuré, malgré les millions de dollars jetés à ses pieds par les lobbies
décadents, malgré les témoignages vibrants des Madonna et consorts, malgré
l’hommage obséquieux des médias, malgré l’allégeance des derniers représentants
de ce totalitarisme décadent, le bonhomme Hollande en tête.
Et
devant cette femme sûre de remporter la victoire, il y avait Monsieur Trump,
milliardaire de son état, honni, vilipendé, critiqué, décrié, sali, voire mort
et enterré. Comment cet homme, qui n’est pas issu des rangs de l’establishment,
aurait-il pu devenir un bon président des États-Unis ? Une question à
reposer depuis le 8 novembre 2016 ? Car l’immense majorité des grands
électeurs a fait son choix en faveur de ce candidat nouveau, improbable,
inconnu dans le milieu politique, de cet homme qui sort du rang, de cet homme à
la parole franche et libre, qui ose dire ce qu’il pense et ce qu’il croit pour
son pays. Et ce n’est pas le premier sur le sol américain. En 1981, il y avait
Ronald Reagan, l’acteur hollywoodien, méprisé par la caste politique de son
temps, et qui a pourtant relevé son pays et fait l’unanimité autour de lui au
cours de ses deux mandats présidentiels. Alors pourquoi ne pas faire confiance
à Donald Trump ? De Ronald à Donald, il n'y a qu'un pas...
M.
Trump sera investi en janvier prochain. Laissons-lui le temps de s’installer à
la Maison Blanche et d’initier ses projets de manière intelligente et
progressive. Les premiers mois de l’année 2017, cette année de toutes les
incertitudes et de tous les dangers, cette année des grandes commémorations
symboliques (Réforme luthérienne, Révolution russe, apparitions de Fatima), seront-ils
en Europe rafraîchis par la brise outre-Atlantique ? Bref, y aura-t-il ou
non un « effet Trump », un Gulf Stream politique, en France, en
Allemagne et dans ces autres pays ruinés par ce totalitarisme de la pensée
unique imposé par les apparatchiks de Bruxelles ? Les pays d'Europe
orientale, la Russie en tête, nous ont déjà donné, depuis plusieurs années, un
vigoureux exemple.
La
conscience politique des citoyens français, anesthésiée par les gouvernements
successifs, de droite comme de gauche, se réveillera-t-elle enfin de sa
torpeur ? Les Français auront-ils le courage de défendre leurs idées,
leurs principes, leurs valeurs, les vraies valeurs cette fois, pas
l’épouvantail des « valeurs républicaines » ? Nous le verrons,
rien n’est assuré d’avance. Quant aux sondages… sans commentaire. Nous venons
de voir qu’en partant d’1% d’opinions favorables, on pouvait devenir chef d’un
des plus puissants pays du monde.
Alors
courage, audace et détermination. La partie ne fait que commencer !
Good luck, Mr. President ! |
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