Un tournant mondial : le passage à la vitesse supérieure du néo-globalisme
La victoire volée de Biden
résonne au-delà du macrocosme politique américain. La portée globaliste de l’establishment
et de ses réseaux est une raison majeure de l’importance stratégique de
l’élection présidentielle. Biden est appelé à être un des maillons de la toile
du néo-globalisme, ce « monde d’après » le covid évoqué par
Macron et consorts, étape supérieure d’un nouveau (dés)ordre mondial dénoncé
par Roberto de Mattei[1]. Nous
reparlerons de la perspective eschatologique du phénomène. Contentons-nous d’en
observer brièvement les rouages de la politique inscrite sur les tables
d’airain de l’agenda mondialiste. Car cet agenda est bien une réalité, n’en
déplaise aux chasseurs de « fake news » et de complotistes en
tout genre.
Le néo-mondialisme s’appuie déjà
sur le fonds de la culture de mort dénoncée par Jean Paul II[2]. Et le
vieux Joe, prétendu catholique, en est un artisan invétéré. Quoi de plus de
normal de passer du vote des morts à la culture de mort ! Quant à
l’hystérie collective du giron progressiste de la gauche américaine – excusez
le pléonasme – incarnée dans Kamala, à la suite de la pythie du progressisme
juridique, la défunte RBG – paix à son âme – elle en est le vecteur puissant,
soutenu par les finances des lobbies. Car les frantic Dems sont de
retour : gare aux pro Life et autres fauteurs de la culture de vie !
Heureusement notre Donald a eu le temps de verrouiller in extremis le
sanctuaire de la Cour suprême en y plaçant une force conservatrice majoritaire.
Mais cette force sera-t-elle respectée par nos socialos en ébullition ? Ils
voudront implacablement imposer de nouveau l’héritage d’Obama, l’inaltérable
héritage de cette icône intouchable, la grande divinité du panthéon démocrate.
Et puis l’épopée guerrière
renaîtra, le vieux Joe jouera au bowling sur la scène médio-orientale et
enchaînera les coups de poker avec ses amis chinois pour revenir aux temps
(maudits) de l’administration Obama. Et il y aura aussi et surtout le grand
projet dont nous rebattent les oreilles Klaus Schwab et Bill Gates, le fameux Great
Reset, qui a fait la une du Times.
Voilà donc le monde d’après,
voilà donc le Biden-Harris dream. Car la célèbre sentence de Martin
Luther King – « I have a dream » - semble avoir trouvé, aux
yeux des mondialistes, sa plus belle expression, sa parfaite réalisation dans
l’héritage obamien. C’est le « Je vois venir l’aurore d’un monde
merveilleux » de Victor Hugo, prophète utopiste d’un siècle qui aura été
le plus sanglant – en attendant les résultats non moins désastreux sur le plan
humain du XXIe. Le meilleur des mondes d’Huxley et la Tactique
du diable de Lewis connaissent leur pleine réalisation depuis 1968, depuis l’Obama
Era[5], depuis
la covidomania. Ce meilleur des mondes c’est le monde de Sleepy Joe,
qui sera la marionnette du nouveau désordre mondial ; c’est le monde de
Greta, la pythie de l’écologisme rougeâtre, c’est le monde de François, le pachapapa
d’une religion nouvelle. C’est au fond le triomphe de la haine sous l’apparence
du bien, cette pseudo-moralisation prônée par le vieux ténor démocrate. Il est
beau le modèle de vertu, d’honnêteté, de probité, qui va rétablir la décence à
la Maison blanche face au « vulgaire » et « houspilleur »
Donald.
Pour en finir avec le vieux
Joe : la dimension eschatologique de l’élection américaine
Et Dieu dans tout ça ? Entre
Joe le pseudo catholique et Donald l’évangéliste, le choix est vite fait. Si
Dieu est pris à témoin dans chaque camp, le simple bon sens nous fait discerner
le vrai du faux. Les évidences sont là, une fois encore, comme à l’issue du
match truqué des élections. Aldous Huxley écrivait : « La philosophie
nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au
contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable
de douter. » Pas besoin d’avoir fait les grandes écoles pour savoir où
classer les media mainstream… Il est évident pour tout chrétien digne de
ce nom, catholique ou évangéliste, qu’un véritable combat eschatologique se
manifeste à travers l’élection américaine. Il suffit de lire un certain archevêque,
ancien nonce aux États-Unis, fin connaisseur des rouages de la politique
américaine, j’ai nommé Mgr Viganò. « Fake news !
Complotiste ! » Comme d’habitude… La théorie du complot sort toujours
du chapeau pour faire taire les pourfendeurs du politiquement correct. Quand on
veut noyer son chien, on l’accuse de la rage. Passons. Le 7 juin 2020, le
diplomate publiait sa première lettre ouverte au président américain, dans
laquelle il écrivait : « Monsieur le Président, dans la société, ces
deux réalités opposées coexistent comme des ennemis éternels, tout comme Dieu
et Satan sont des ennemis éternels. Et il semble que les enfants des ténèbres –
que l’on peut facilement identifier au deep state auquel vous
vous opposez avec sagesse et qui vous mène une guerre acharnée en ce moment –
ont décidé d’abattre leurs cartes, pour ainsi dire, en dévoilant maintenant
leurs plans[6]. »
Le combat entre le Bien et le Mal, qui ne date pas d’hier, est au cœur de la
crise mondiale, au cœur de l’élection américaine. Le 5 novembre, il dénonçait
la fraude électorale et la censure médiatique, invitant les uns et les autres à
la prière et avertissant l’Amérique des menaces pesant sur l’authentique
liberté des enfants de Dieu[7]. Mgr
Strickland, le courageux évêque catholique de Tyler, qui n’a pas peur de dire
ce qu’il pense contrairement à nombre de prélats soumis au politiquement
correct[8],
défendait le père Almann, prêtre du diocèse de La Crosse, qui osa mettre en
garde les catholiques américains contre le vote démocrate[9].
Le combat de la culture de mort
est le combat du XXIe siècle plus encore que celui du siècle passé.
Heureusement les voix s’élèvent toujours, aussi minoritaires soient-elles, et
la lampe laissée sous le boisseau pendant tant d’années d’enfouissement après
le concile Vatican II est remise sur le lampadaire par des prêtres et des
évêques courageux, capables de prêcher à temps et à contretemps, au risque de
devenir la proie des médias, des lobbies et des establishments.
L’élection américaine est un signe des temps. Un signe à méditer plus que
jamais qui nous rappelle que notre oui doit être un oui et notre non un non,
n’en déplaise à Joe l’hypocrite à la foi galvaudée !
Qu’en conclure ?
Cela fait quatre ans qu’on nous
rebat les oreilles avec la « fracture américaine[10] ».
Qu’en penser ? À qui la faute ? Certainement pas à Donald Trump, qui
a hérité de ruines fumantes et d’une société blessée au cœur. Quoi qu’il
advienne, dans les semaines qui arrivent, de la résolution de cette crise
politique, soyons bien certains que « la révolution Trump[11] »
dont parlait Guy Millière a bien eu lieu. On ne pourra pas rayer d’un trait de
plume l’administration du Donald, la grande ferveur de la nation américaine, le
retour aux sources du rêve américain. Ce ne sera pas une parenthèse de
l’histoire, loin de là[12]. Quant
au Fake Biden, president of the Fools, nous avons le devoir
d’être vigilants, d’applaudir les réactions outre-Atlantique, mais aussi de
prier pour sa conversion et son retour au chemin de la Vérité et du Bien. Telle
est notre mission essentielle. Quant à ce rigged mandate, signe
pathétique de l’essoufflement d’un idéal démocratique qui n’a de démocratique
que le nom, espérons qu’il ne dure point pour le bien du peuple américain et
pour le bien de l’humanité toute entière. We definitely hope so ! Et
nous finirons en proclamant l’expression consacrée : God bless the
United States of America !
[1]
https://www.correspondanceeuropeenne.eu/2020/09/19/coronavirus-le-covid-19-et-le-nouveau-desordre-mondial/
[2]
Jean Paul II, Lettre encyclique Evangelium vitæ (25 mars 1995).
[3]
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/10/31/vigano-lettre-ouverte-au-president-des-etats-unis/
[4]
https://www.letemps.ch/economie/klaus-schwab-fondateur-forum-davos-quattendre-great-reset#:~:text=Le%20%C2%ABGreat%20Reset%C2%BB%2C%20un%20reboot%20de%20notre%20soci%C3%A9t%C3%A9&text=Le%20%C2%ABGreat%20Reset%C2%BB%2C%20dit,au%20niveau%20environnemental%20et%20social%C2%BB.
[5]
https://www.theatlantic.com/projects/the-obama-era/
[6]
https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/06/une-lettre-de-mgr-carlo-maria-vigano.html
[7]
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/11/05/fraudes-electorales-lappel-dramatique-de-mgr-vigano-aux-catholiques-americains/
[8]
https://www.youtube.com/watch?v=DIHGPRUhQwQ
[9]
https://www.youtube.com/watch?v=3-7eoTN2vNM&feature=emb_logo
[10]
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/la-fracture-americaine-20201104
[11]
Guy Millière, La révolution Trump ne fait que commencer, Paris,
Valensin, 2016, 128 p.
[12]
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/et-si-la-revolution-trump-ne-faisait-que-commencer-20201105
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire