jeudi 19 novembre 2020

Calamitas calamitatum ou billet d’humeur à l’américaine (2)

Une élection volée

L’establishment est la version contemporain et bien exécrable de la vieille oligarchie. R. Cascioli écrit : « Ce qui devait se produire, on l’a fait se produire : une oligarchie contre le peuple l’a décidé[1]. » Politiques, médias et lobbies en tout genre en ont la responsabilité. C’est aussi le constat d’un échec ancien, celui d’une unité solide à droite : à quand les vrais politiques de droite qui n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent ? À quand des médias authentiquement de droite ? À quand des groupes d’influence marqués par le retour aux valeurs essentielles de l’humanité ? Bref, à quand la fin des bagarres internes qui divisent sans cesse ceux qui prônent une société politique à rebours de la doxa gauchisante en vogue depuis tant de décennies dans tout l’Occident ? « L’union fait la force » dit la devise belge ; il est grand temps de la méditer sincèrement…

Dès le début de la campagne électorale, les dés étaient pipés. On connaît les failles du système électoral américain. Chaque élection met à découvert les irrégularités de nombreux votes et dépouillements dans divers États. Toujours les mêmes d’ailleurs, la Pennsylvanie, bastion démocrate, en tête de liste. Il est vrai que chaque État possède sa propre législation dans le domaine, ce qui rend encore plus complexe un système électoral assez déroutant, et c’est peu dire…

Le vote par correspondance (mail-in ballots) est la raison principale de la falsification des résultats. Un lanceur d’alerte interrogé par le New York Post, en août 2020, confessait sa propre expérience de fraudeur électoral. Selon lui, en raison du vote par correspondance, « la fraude est davantage la règle que l’exception[2] ». Et l’homme d’entrer on ne peut plus clairement dans les détails de cette vaste opération de trucage électoral : « Vous avez un facteur qui est un gars enragé anti-Trump et il travaille à Bedminster [PA] ou dans un autre bastion républicain… Il peut prendre ces bulletins de vote [remplis], et sachant que 95% d’entre eux vont à un Républicain, il peut simplement les jeter à la poubelle[3]. » Un témoignage parmi tant d’autres, mais qui ne trouve aucune faveur auprès des médias mainstream : « Fake news ! fake news ! » crient-ils, quand ça les arrange… Et tant qu’à faire, si Trump dénonce la supercherie, censurons-le sur Tweeter, ça lui fera les pieds. Le comble pour un média, c’est quand même de favoriser la censure…

Et puis nous avons la cerise sur le gâteau : les Dems ont invité au grand rendez-vous électoral non seulement les « minorités » – qui ne sont pas toutes tombées dans le panneau, Trump ayant enregistré des résultats en hausse de la part des Hispaniques et des Afro-américains… mais bon, ça doit encore être une « fake news » – mais aussi les zombies. Qui oserait dénier aux morts le droit imprescriptible du vote ? Les cimetières ont donc participé activement au succès (sic) du vieux Joe. RIP ! Mais quand vous tapez ça sur Google, vous obtenez par exemple :

Censure, censure, quand tu nous tiens ! Évidemment, quand ça vient du Monde, on pouvait s’y attendre. Laissons ce torchon tranquille et regardons ailleurs. Dans la Nuova Bussola, Stefano Magni, qui considère à bon droit que nous avons assisté aux pires élections américaines, pointe du doigts les noms de certains morts-votants : « William Bradley, né en 1902, mort en 1984, a pourtant « voté » dans le Michigan. Toujours dans le Michigan, à Detroit, le plus vieil électeur découvert jusqu’à présent est né en 1823, un homme bicentenaire[4]. » Pourquoi pas ? Il aurait été encore plus symbolique de faire voter un des signataires de la Déclaration d’indépendance : un beau geste en faveur du vieux Joe !

Et puis il y a les magiciens. À coup de baguette magique, on a vu les scores s’inverser, des centaines, des milliers de voix démocrates apparaître, quasiment à la suite, dans les 2 ou 3% restants de bulletins à dépouiller. Quel prestidigitateur ce Master Joe ! Lisons Stefano Magni : « On ne sait pas combien de ces anomalies sont connues, mais même dans les comptages eux-mêmes, il y a quelque chose qui ne colle pas. Le 4 novembre, entre 3 h 30 et 5 h du matin, 140 000 bulletins ont été comptés dans le Wisconsin… tous pour Biden, 200 000 dans le Michigan et un million en Pennsylvanie. Ils sont tous arrivés en même temps[5]. » Louis Jouvet aurait commenté : « Bizarre, bizarre ! » Mais pas CNN et le New York Times semble-t-il…

Et puis nous avons oublié nos amis propagandistes ! L’arrière-plan de l’élection était empoisonné par la manière dont les médias ont excellé dans le bourrage du crâne sur la gestion trumpienne des crises de 2020. Du coronavirus à la furie collective surnommée « Black lives matter », qui s’est grossièrement servie du honteux assassinat de personnes noires par des policiers blancs pour revendiquer un mouvement de protestation – que dis-je ? – de révolution contre l’administration républicaine. À partir de là, nous avons vu les rioters menacer de mort les policiers, brûler les magasins et les églises, saccager plusieurs villes sans que les municipalités ne levassent le petit doigt. Et quelles villes ! C’est on ne peut plus logique, il s’agit pour les plus marquées de villes… démocrates : Portland, Minneapolis, Chicago, New York ! Tous les sanctuaries de la criminalité dénoncés à de nombreuses reprises par Trump, mais chouchoutés par l’establishment démocrate – tiens, ça me rappelle un autre pays au passage ! Même le Courrier international, pourtant dans la nébuleuse du Monde, publiait en juin 2020 que « le “nihilisme de la culpabilité perpétuelle” des progressistes américains est une excuse commode pour masquer leurs erreurs[6]. » Cinquante ans de désastre urbain et social.

Covid et rioters ont fait les choux gras de la presse mainstream comme une belle planche savonnée contre Trump. Mais Trump n’a pas glissé, a gardé la tête haute jusqu’au bout. Il n’allait pas se soumettre aux arguties de ces bonimenteurs à la gomme.

Qui a dit que Trump était raciste ?

Et j’allais oublier les sempiternels sondages, polls comme on dit outre-Atlantique ! Vous savez ces courbes qui montent et qui descendent au gré de l’humeur des médias. Évidemment les mathématiques ne pouvaient pas laisser Donald tranquille, tout était bon pour imposer la température électorale qu’on voulait au moment opportun. Jusqu’au bout le poll-shit a fait ses preuves contre le président sortant, en dépit des résultats positifs qu’il a su faire survivre aux violentes attaques du coronavirus – les 33% d’augmentation du PIB au 3e semestre 2020 et le recul du chômage, c’est de la « fake news » aussi[7] ? On peut faire dire ce qu’on veut aux courbes et aux chiffres comme nous l’avons vu, comme le témoigne la remarquable envolée du vieux Joe en saut en hauteur lors des dernières heures du comptage de bulletins. Vérifiez par vous-mêmes !


Et pendant qu’on tapait sur Donald, qui se préoccupait de Sleepy Joe ? Une campagne au ras des pâquerettes, un bonhomme au bord de la sénilité, quel bel assortiment pour le deus ex machina de la gauche américaine. Alors on lui a casé Kamala comme vice-candidate, l’une des égéries de l’ultra gauche, philocommuniste, la pseudo-représentatrice des minorités, l’anti-Trump par excellence, « la candidate abortiste et extrémiste[8] » pour ne pas dire mieux que Stefano Magni. Bref une progressiste extrémiste à glacer le sang. Joe et Kamala, c’est le compromis de tous les Dems, la revanche de papy Bernie Sanders. Un sacré ticket ! Sans Kamala, que serait Joe ? Pas grand-chose. Le masque visé sur le nez, tel un Zorro de pacotille, et puis un selfie par ci, un discours devant 3 clampins par là, on ne peut pas dire que sa campagne fut une grande épopée de reconquête pour nos Dems. Alors que Kamala, c’est l’artillerie lourde, la grosse bertha de la pensée unique, la méduse du deep state, pour ne pas continuer la litanie…


Il faut dire que le pauvre Joe en aura bien besoin, car il laisse planer des doutes – « 
fake news » ! – sur ses capacités à affronter la lourde charge qui l’attend malgré lui. Il suffit de regarder des vidéos on ne peut plus officielles puisqu’elles proviennent des chaînes de télévision elles-mêmes (Waw !). Un florilège ? Le 22 août, il déclarait : « Je vais battre Joe Biden[9] » (I am going to beat Joe Biden). La schizophrénie le guette-t-elle ? Le 26 octobre, il confondait Trump avec George Bush[10] – on se demande lequel. Le 3 novembre, il confondait sa petite-fille avec son fils décédé, avant de se tromper de petite-fille[11]. Le bonhomme est-il fou ? Qui sait… Et après c’est Trump qu’on taxe de cinglé. À d’autres ! Mais tout cela semble annoncer une passation de pouvoirs effective d’un autre ordre : la vraie présidente sera Kamala, pendant qu’on enverra jouer aux fléchettes Sleepy Joe dans le basement de la Maison blanche, une destination qui ira bien pour le magicien qui fait voter ceux qui ont les pieds sous terre… Hey Joe, shut up and take your pills !

Et j’allais oublier la cerise sur le gâteau : le scandale de l’argent chinois. Mais non ! « Fake news » ! Deux poids, deux mesures. Les médias n’ont pas été aussi rapides à dénoncer la fake-newsity (pardon pour le néologisme…) des prétendues ingérences russo-ukrainiennes que les Dems ont voulu utiliser pour provoquer l’impeachment de Trump ! Et là nous avons le clan Biden qui nage dans le scandale. Toute la smalah copine avec la Chine, l’émissaire étant Hunter, le fils du vieux Joe, et ça remonte au temps béni de Barack avec un fonds d’investissement colossal agrémenté de dessous-de-table sympathiques[12]. Et puis il y a les accointances ukrainiennes, avec les e-mails récemment dénoncés par un lanceur d’alerte. Des plaintes ont été déposées, le FBI enquête, Rudy Giuliani, l’ancien maire de New York et avocat de Trump, s’est jeté sur le ring, mais rien n’a abouti. « Lubie du Donald ! » crient les médias ! Fermez le ban. Il n’y a que la gauche qui a le droit d’attaquer et de se plaindre, c’est bien connu. Le Bidengate est mort né et Chinaman occupera la Maison blanche, au grand soulagement de l’inquiétante puissance communiste. Mais enfin, si le communisme entre à Washington, Kamala sera là pour y veiller. En témoigne la joie non voilée des dictateurs communistes latinoaméricains, tel Maduro au Venezuela[13], les défenseurs du régime cubain nostalgiques de l’Ostpolitik obamienne[14], sans oublier les amitiés chinoises de la tribu Biden, qui ont trouvé enfin leur interlocuteur dans le vieux Joe.

Bref, tout ce cocktail bien imbuvable met pleinement à jour la vaste supercherie – bip ! « Fake news » !! – de cette élection 2020 qu’on pourra à jamais qualifier de prank election, farce électorale, symbole d’une démocratie essoufflée, moribonde. Chief Joe restera aussi dans l’histoire comme Thief Joe, Joe le voleur sorti d’une vignette de Lucky Luke, à la tête d’une Fraudster administration annonciatrice de happy days… Mais attention, après avoir passé quatre années dans l’acharnement féroce contre Trump, les Dems nous offrent la guérison des blessures et la paix. Nous voici rassurés…



[1] http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/11/07/les-elections-presidentielles-aux-usa-sonnent-la-fin-de-la-democratie/

[2] « But the political insider […] said fraud is more the rule than the exception. » Jon Levine, « Confessions of a voter fraud: I was a master at fixing mail-in ballots », New York Post, 29 août 2020.

[3] « You have a postman who is a rabid anti-Trump guy and he’s working in Bedminster or some Republican stronghold … He can take those [filled-out] ballots, and knowing 95% are going to a Republican, he can just throw those in the garbage. » Ibid.

[4] Stefano Magni, « Poste, giudici e morti votanti : le peggiori elezioni », La Nuova Bussola Quotidiana. Traduction par le site benoit-et-moi : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/11/06/postes-juges-et-morts-qui-votent-les-pires-elections/

[5] Ibid.

[6] Daniel Henninger, « Dans les villes américaines, l’échec de la gauche est “patent” depuis 1968 », Courrier international, 12 juin 2020.

[7] https://www.xtb.com/fr/analyses-marches/breaking-le-pib-americain-augmente-de-33-1-au-troisieme-trimestre-les-demandes-hebdomadaires-au-chomage-sont-inferieures-aux-attentes

[8] Stefano Magni, « Kamala Harris, la candidata abortista ed estremista », La Nuova Bussola Quotidiana, 13 août 2020.

[9] https://www.youtube.com/watch?v=EtQ40Psh6UQ

[10] « What kinda country we’re gonna be… 4 more years of George… uh… George… uh ».  https://www.youtube.com/watch?v=Gj0DRjlfvhw

[11] https://www.youtube.com/watch?v=kaf9KZhMGDM

[12] https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Les-tres-suspectes-et-lucratives-affaires-de-la-famille-Biden

[13] https://thepostmillennial.com/venezuelan-president-maduro-congratulates-joe-biden-says-hes-ready-for-dialogue

[14] https://fancuba.com/2020/11/04/pourquoi-les-cubains-esperent-lelection-de-biden/

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire